Pour les personnes qui me suivent sur mon compte Instagram, j’avais brièvement parlé de mon désir d’arrêter de porter des perruques avec des cheveux naturels. En 2020, j’en ai tellement porté que cela m’a quand questionné sur l’image que j’avais de mes cheveux naturels. 

Aujourd’hui, c’est l’occasion rêvé d’expliquer, en long et en large, ce qui m’a amené à cette réflexion.

 

L’ABUS EST TOUJOURS MALSAIN QUELQUE SOIT LE PRODUIT CONSOMMÉ

Durant toute l’année 2020, suite au confinement, j’ai commencé à mettre beaucoup de faux cheveux. J’en ai mis de février à décembre 2020. C’est la première ET dernière fois de ma vie que je fais une telle expérience. J’ai commencé par mettre des crochets-raids qui ressemblaient à mon type de cheveux.

C’était beau mais en y regardant de plus prêt, cela me permettait de ne plus vraiment m’occuper de mes cheveux. Je les négligeais volontairement.

© Joanne Romain

Je pense qu’avec le confinement, je ne voulais pas avoir cette « charge mentale » de m’occuper de mes cheveux au minimum une fois par semaine. Mais aussi, de les hydrater tous les matins et tous les soirs. Je ne voulais pas me prendre la tête.

Et au niveau financier, je pensais être gagnante car cela me faisait quelques petites économies car je portais mes crochets-braids au minimum 6 semaines.

 

LES CONSÉQUENCES SUR MES CHEVEUX NATURELS

Il y a eu des conséquences positives ET négatives. Je vais commencer par les conséquences négatives. Les cheveux devant ont été énormément fragilisés à cause des tractions et des brushings.

À un moment donné, j’ai cru que j’avais fait un heat damage. DIEU merci, mes cheveux retrouvent leurs belles boucles. L’autre point négatif est que j’ai eu deux petites parties de l’avant de mon crâne qui ont été légèrement dégarnies.

© Joanne Romain

Finalement, si il y a bien des économies qui n’en valent pas la peine, ce sont bien les économies sur la santé.

La première conséquence positive est que mes cheveux ont énormément poussés et sont encore en pleine santé. Et la deuxième conséquence est que je ne touche pratiquement plus mes cheveux. En conclusion, les cheveux sur le côté droit de ma tête sont redevenus aussi longs que les cheveux situés sur le côté gauche de ma tête.

 

POURQUOI JE NE VEUX PLUS PORTER DES PERRUQUES AUX CHEVEUX NATURELS?

À la fin du mois de décembre 2020, j’ai fait le bilan de mon année sur le plan personnel et professionnel. Et en reprenant la prière, je me suis rendue compte qu’il était contradictoire de se présenter devant DIEU en portant les cheveux de quelqu’un d’autre.

Ensuite, cela peut paraitre fou mais je crois que les cheveux possèdent une essence liée à notre âme. En premier lieu, ils sont implantés sur notre crâne.

© Joanne Romain

Puis, notre cerveau est une unité centrale où transitent nos émotions, nos pensées et nos réflexions. Pour continuer, je ne portais que des perruques lisses: des perruques qui ne ressemblent en rien à mes cheveux. Je ne peux pas dire que je m’accepte entièrement quand je porte un type de cheveux complètement à l’opposé de mon type de cheveux.

Très clairement, cela renvoie le message que je préfère avoir les cheveux lisses. Cependant, ce n’est pas mon cas. Sinon j’aurais continuer à défriser mes cheveux coûte que coûte alors que cela faisait du mal à mes cheveux.

 

UNE VIDÉO QUI CONFIRME MON POINT DE VUE SUR LA QUESTION

Hier, je suis tombée sur cette vidéo où la grande et talentueuse actrice afro-américaine Viola Davis s’exprimait sur ses cheveux naturels dans l’émission Anderson présentée par le journaliste Anderson Cooper. 

Elle expliquait qu’elle voulait se retrouvait « I stepped into who I was ». C’est exactement mon ressenti. 

Depuis mon passage à 100% au cheveu naturel réalisé le vendredi 14 avril 2017, je me suis totalement retrouvée. Je ne baisse plus la tête, je m’apprécie entièrement sans ressentir la moindre culpabilité.

Par ailleurs, les cheveux naturels me donnent un sentiment de puissance et de confiance en moi. Je ne m’excuse plus d’être moi, j’ose davantage, je prends plus de risques. Je ne suis PLUS la même personne.

© Joanne Romain

En portant des perruques, j’ai l’impression de mettre cette belle personnalité sous cloche en portant une perruque constituée de cheveux portés par autrui. Mais aussi, de donner l’impression à soi-même et à autrui, que mes cheveux ne sont pas si beaux que cela.

D’un point de vue spirituel, j’avais l’impression que porter des perruques aux cheveux naturels bloquaient mes bénédictions. Je n’ai jamais prié avec mes perruques mais je n’étais pas à l’aise quand je priais. En effet, je savais qu’après la prière, j’allais porter ma perruque au moins 8 à 12 heures par jour. Je sais que cela peut paraître fou mais je ne vois pas comment je pouvais prier sereinement. 

Et pour finir, je me trouve LARGEMENT plus belle avec mes cheveux naturels qu’avec une perruque.

 

À la prochaine…

 

 

 

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